Enquêtes et surveillance

Une "patrouille bleue" en période estivale

En période estivale, les agents de l'AMP, au travers de la Patrouille bleue, dédient du temps pour :

  • sensibiliser les usagers à la fragilité de la mer, les actions menées par l'AMP, la réglementation du secteur et les bons gestes à réaliser... ;
  • surveiller des espaces réglementés comme la réserve marine ou la zone de mouillages écologiques ;
  • enquêter directement en mer ou à terre les usagers (pêcheurs de loisir, plaisanciers, plongeurs...) afin de mieux connaître leurs habitudes, leurs connaissances et avis sur les différentes réglementations mais aussi leurs attentes et points d'attention...
  • Réaliser des comptages par typologie d'usagers au sein de l'AMP (suivi de la fréquentation nautique estivale)
  • ...

Enquêtes auprès des usagers

Les enquêtes sont réalisées le plus souvent en mer, directement auprès des usagers et peuvent être réalisées en parallèle d'un autre suivi (cas de la pêche de loisir où les poissons pêchés sont aussi étudiés) ou d'une action de sensibilisation.

En fonction des objectifs visés (aux sujets de la réserve marine, de la zone de mouillages écologiques, du récif artificiel plongée...), les enquêtes portent sur des types d'usagers ciblés : plongeurs, pêcheurs de loisir, plaisanciers ou encore chasseurs.

Les résultats de ces enquêtes sont importants car ils permettent de proposer des actions écologiques au plus près des demandes des usagers et d'appuyer par des données chiffrées ces demandes auprès des instances publiques (DDTM, DREAL, Préfecture maritime...).

Une surveillance toute l'année

Une surveillance en mer et via un site web spécialisé sur le traffic maritime est aussi menée toute l'année. Cette surveillance s'est encore plus développée avec la mise en place de la réserve marine.

C'est ainsi que régulièrement et à toutes heures (de jour comme de nuit), des surveillances en bateau sont réalisés dans le périmètre de la réserve pour vérifier qu'aucune infraction (pêche, plongée, ancrage, chasse) n'ait lieu.

En cas d'infraction, les agents de l'AMP relèvent les données (coordonnées GPS, photo, immatriculation de l'embarcation, nature de l'infraction...) et les transfèrent aux autorités maritimes compétentes.

 

Dans un autre temps, une veille par informatique est réalisée vis à vis du chalutage illégal dans la bande des 3 MN (milles nautiques). Cette veille est possible grâce à l'AIS (système d'identification automatique), instrument de navigation obligatoire sur les grands navires, dont les chalutiers, qui permet de repérer en direct le traffic maritime de ces navires.

Au travers du site vesselfinder.com, le positionnement et la vitesse des chalutiers en temps réel (données AIS) sont ainsi régulièrement observés pour vérifier qu'il n'y ait pas de chalutage ou de coupure d'AIS à l'intérieur des 3 MN. Il est considéré qu'un chalutier en action de pêche lorsque sa vitesse est autour de 4 noeuds. De même, les navires ont obligation de laisser allumer leur AIS lorsqu'ils sont en mer. l'absence d'emission AIS constituant alors une infraction au code maritime.

En cas d'infraction, un document relevant l'infraction potentielle du chalutier est rédigé par l'AMP et transmis aux autorités maritimes compétentes.

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