Les 1ers récifs artificiels immergés dans la zone marine agathoise avaient pour vocation de :
- lutter contre le chalutage dans la bande côtière (des 3 milles nautiques)
- éviter les conflits d'usages entre pêcheurs petits métiers côtiers et chalutiers
- accroître la production de ressource halieutique (ie. poissons commercialisés)
C'est en tout 426 modules de récifs artificiels qui ont été implantés lors de 3 phases d'immersion (1985, 1995 et 2009) à des profondeurs comprises entre 9 et 33 mètres.
Il existe deux types de modules :
- les récifs dits de "protection". Ce sont des petits modules simples destinés à éviter le passage des chaluts dans la bande des 3 milles nautiques. Ces modules sont principalement des "doubles buses" : c'est-à-dire un assemblage de deux structures cylindriques en béton armé de diamètre différent emboîtées l'une dans l'autre. Plus de 400 modules de ce type ont été immergés sur de vastes secteurs agathois.